Conseils pour un voyage au Vanuatu
Plages de sable fin, eaux cristallines, forêts vierges et activité volcanique, voilà ce à quoi vous pouvez vous attendre lors d’un voyage au Vanuatu. Mais qu’en est-il du côté pratique une fois sur l’archipel? Découvrez 5 faits à savoir avant de poser le pied sur ce petit bout de paradis.
Toujours avoir du cash sur soi
Certes cela peut sembler anodin mais avoir un peu de liquide en poche vous sauvera à de nombreuses reprises.
Premier conseil: retirer de l’argent à l’aéroport d’où vous partez. En effet à l’arrivée à Port Vila, l’aéroport est minuscule et (s’il est ouvert), un seul bureau de change est proposé. Le taux de change sera donc plus avantageux dans votre pays d’origine. Il y a sûrement la possibilité de retirer en ville à Port Vila mais là encore, rien n’est garanti en ce qui concerne le taux de change.
Pour en revenir à l’utilité d’avoir de l’argent sur soi: aucun endroit (si ce n’est les plus touristiques, complexes hôteliers ou centre commerciaux) ne prendront la carte bleue. Que ce soit pour payer votre chauffeur, acheter un fruit sur un marché local ou un petit magasin en centre ville, payer certaines activités, où même la taxe d’aéroport lorsque vous changez d’île, du liquide sera nécessaire.
Soyez sans crainte, il n’y aura aucun problème niveau sécurité. Bien évidemment, il convient d’éviter de sortir une liasse de billet pour payer un simple souvenir. Mais si l’on reste vigilant comme à son habitude, il n’y a aucune crainte à avoir.
“It’s island time”
Alors ça vous l’entendrez souvent. De quoi s’agit-il? Tout simplement que rien ne presse, tout sera fait en temps voulu. Après tout on est en vacance sur un petit coin de paradis pommé au milieu du Pacifique non?
Vous me direz que cela va de soi. Certes, mais des fois on aimerait que cette “devise” ne s’applique pas à tout! Je vais vous raconter une histoire…
Lors de notre premier jour sur Tanna, nous avons traversé l’île pour rejoindre le IMAIO village au pied du volcan Yasur. Là, nous avons passé la nuit dans une cabane perchée en haut d’un arbre, avec vue sur le volcan en éruption. Un souvenir inoubliable. Notre hôte nous avait réservé un chauffeur pour nous conduire aux différents coins de l’île le lendemain matin. Mais une fois réveillés, nous avons appris que le chauffeur avait eu autre chose à faire le matin et ne pourrait venir que dans 3-4h. Bon bah…ok. De toute façon étant à pied au centre de la jungle on n’ira pas bien loin. Au final on en a profité pour explorer la Ash Plain, un lieu unique en son genre et nous le regrettons pas!
Cette anecdote, aussi amusante soit-elle, peut être problématique dans certains cas. Prévoyez large niveau horaires pour ne pas vous retrouvez dans une situation similaire qui pourrait vous faire rater votre avion par exemple.
L’état des routes
Accrochez-vous. Je n’ai certes pas été aux quatre coins du monde, mais j’ai eu l’occasion de voir de nombreuses routes mal entretenues. Après plusieurs frayeurs au Costa Rica ou en Thaïlande, je pensais être rôdé. Au Vanuatu, c’est un tout autre niveau!
Bien sur, en ville c’est différent. Port Villa par exemple est relativement bien entretenue, de même que les axes principaux. Mais dès qu’on s’éloigne du centre, cela devient plus compliqué. A Efate l’état des routes demeure correct, tout comme sur Espiritu Santo (pour l’axe Luganville-Port Orly). Dès que l’on approche un trou d’eau où même resort, il faudra souvent finir sur un chemin en terre aux nombreux nids de poule. Ce n’est pas pour rien que seules des voitures type 4×4 peuvent être louées.
Mais « le pire » restera Tanna. Ici pas le choix, aucune location de voiture possible. Vous devrez prendre un chauffeur. On comprend vite pourquoi. La seule route “goudronnée” se situe entre l’aéroport et Lenakel, la ville (pour ne pas dire village) principale. Rejoindre le volcan de l’autre côté de l’île est une véritable épopée. On manque de s’embourber à plusieurs reprises, les chocs et secousses sont innombrables.
L’apogée aura pour nous été la route depuis Lenakel pour rejoindre la Blue Cave au nord de l’île. J’en ai encore des frissons. Là on traverse des rivières, remonte des pentes abruptes, tout ça sur un terrain boueux et un précipice de plusieurs dizaines de mètres en bord de route. J’en rigole maintenant, mais sur le coup c’était moins drôle. Après tout c’est ce genre d’expérience qui marque une aventure non?
Une destination pas (encore) très touristique
On a longtemps hésité entre Fidji et Vanuatu. Finalement, le dernier l’a emporté grâce à la diversité des activités possibles à faire sur l’archipel.
Les amateurs de plages au sable fin bordées de palmiers préféreront sans aucun doute les îles Fidji. Là-bas, l’activité principale c’est la bronzette! Les eaux bleues turquoises et regorgeant de poissons sont également l’endroit rêvé pour ceux qui souhaitent s’aventurer sous la surface de l’eau. Un paradis pour le farniente et des vacances relaxantes.
Plus à l’ouest du Vanuatu, la Nouvelle Calédonie reste une destination privilégiée des Français. Tout d’abord son statut de collectivité territoriale favorise l’accès depuis la France. Ensuite, cet archipel du Pacifique a beaucoup à offrir: nature luxuriante, plages paradisiaques, chaîne volcanique. C’est le lieu idéal pour partir à l’aventure et passer des vacances actives, tout en ayant l’opportunité de profiter de belles plages. Je n’ai pas encore eu l’occasion d’y aller. Mais si vous souhaitez en savoir plus, je vous invite à aller sur le blog d’Élodie qui s’y est déjà redue à plusieurs reprises.
En comparaison avec ses deux voisins, le Vanuatu est littéralement un juste milieu. Même si les plages de l’archipel n’ont pas la renommée de celle des Fidji, elles n’en restent pas moins magnifiques. L’intérieur des terres n’est pas encore assez mis en valeur pour attirer le tourisme de masse. L’un des exemples flagrant en est l’ascension du volcan Yasur. Il est possible de se tenir au bord du gouffre et observer la lave en contrebas sans qu’aucune barrière ne vous sépare du vide.
Bien que le tourisme reste le revenu principal de l’île, il n’en demeure pas moins sous-développé. C’est donc le moment idéal pour y aller. Cela permet entre autre de profiter de nombreux endroits incroyables pour vous tout seul.
Le Vanuatu, un pays relativement cher
Tout est relatif, évidemment. Néanmoins, et compte tenu du niveau de développement de l’archipel, le coût de vacances au Vanuatu reste élevé.
Les billets d’avion et le logement seront les dépenses principales en amont. Mais une fois sur place, les dépenses s’additionnent rapidement avec toutes les activités proposées: excursion sur une île, plongée, randonnée en forêt, location de voiture…
Il est compliqué d’établir un budget moyen car cela dépendra énormément de ce que vous comptez faire sur place, combien d’îles vous envisagez de visiter, le type de logement choisi, etc.
Néanmoins, et basé sur ma seule expérience, j’ai écrit deux articles détaillant les coûts et dépenses sur les deux îles où j’ai eu l’occasion de me rendre:
– Itinéraire de 3 jour sur Tanna (à venir)
– Itinéraire de 5 jours sur Espiritu Santo (à venir)
Si vous voulez des informations complémentaires n’hésitez pas à me contacter. Sinon le site de l’office de tourisme du Vanuatu est très complet.
Alors, prêt à partir à l’autre bout du monde dans ce petit archipel du Pacifique? Si vous y êtes déjà allé, quelles îles avez-vous visité et quelle a été votre expérience? Laissez-moi un commentaire ci-dessous, j’y répondrai sous peu!
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